« Avec l’âge, les douleurs. Les connues et, un jour, des nouvelles. Donc, passage chez l’ostéo, qui soigne le corps, qui soulage, qui assouplit. Et qui me dit que la cause des douleurs n’est pas toujours uniquement physique, pas uniquement les conséquences d’un traumatisme. Qu’elles peuvent arriver à la suite d’un trouble, d’un stress, d’une succession d’épreuves. Et qui se traduit par une souffrance de notre corps. Et qu’il existe une approche qui permet de libérer certains blocages en harmonisant le corps et l’esprit, en les reconnectant en quelque sorte. Que c’est une méthode qui soigne le présent et qui peut soigner rapidement. La somatothérapie.

Donc, passage chez le somatothérapeute. Élise. Premiers moments un peu embarrassants car il faut s’abandonner, faire une entière confiance en une parfaite inconnue. Se confier, s’abandonner. Se prêter à des demandes que je ne comprends pas. Se lâcher. Pas mal d’appréhension au tout début, pas facile, mais tout doucement, tranquillement, des choses se passent. D’anciennes images apparaissent, des douleurs disparaissent, d’autres se déplacent. L’esprit s’ouvre. Le corps s’apaise. La parole se libère. Je ne comprends pas tout. La première raison de ma venue ? N’y en avait-il qu’une ? Je « rentre en confiance », en Élise, en moi. N’appréhende plus le prochain rendez-vous. Le souhaite pour vivre une nouvelle étape de libération. J’ai arrêté ces séances léger, soulagé, riche d’une attitude plus posée face à tous les évènements quotidiens, avec un regard plus positif.
Si, effectivement, comme nous le dit Élise, nous possédons en nous tous les outils pour nous sauver ou, tout du moins, nous préserver, nous n’avons pas toujours le mode d’emploi dans la bonne langue, nous n’en avons pas toujours le courage. Et c’est à ce moment-là qu’intervient Élise, elle nous prend par la main, nous montre le chemin, nous accompagne jusqu’au moment où l’on peut « marcher » tout seul. Nettement plus libre et mieux équipé pour affronter l’avenir : un esprit plus sage dans un corps plus équilibré. »